- diorite
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• 1817; du gr. diorizein « distinguer »♦ Géol. Roche éruptive grenue, formée de cristaux de feldspath (couleur blanche) et d'amphibole (couleur verte).⇒DIORITE, subst. fém.Roche éruptive grenue, dense et très dure, composée en proportions variables de feldspath et d'amphibole qui en changent l'aspect et la couleur selon les cas. Diorite à mica, orbiculaire, quartzique ou quartzifère. La diorite (...) est après le silex la roche la plus utilisée (MORTILLET, Préhist., 1882, p. 539). À l'époque de la XIIe dynastie, la serpentine et l'albâtre (...) remplacent entièrement les belles diorites (DÉCHELETTE, Manuel archéol. préhist. celt. et gallorom., t. 2, 1914, p. 392). Ce beau et pur cercueil de diorite noire (CLAUDEL, Poète regarde Croix, 1938, p. 247).Rem. La plupart des dict. gén. des XIXe et XXe s. fait de ce terme un subst. fém., quelques-uns cependant le donnent comme subst. masc. (Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, LITTRÉ, BÉL. 1957).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1819 (Brongniart ds Dict. des sc. nat. t. 1, Strasbourg, F.-G. Levrault, t. 13, p. 287). Dér. du rad. du gr.
« distinguer », cette roche étant formée de parties distinctes; suff. -ite; terme proposé par le minéralogiste et géologue français A. Brongniart [1770-1843], supra. Fréq. abs. littér. :5.
diorite [djɔʀit] n. f.ÉTYM. 1817 (ou 1819, Brongniart); du rad. du grec diorizein « distinguer ».❖♦ Géol. Roche éruptive de structure granitoïde, basique, formée par l'union de cristaux de feldspath (couleur blanche) et d'amphibole (couleur verte).0 De magnifiques rois en diorite noire (…)J. Green, La Terre est si belle, 26 août 1976, p. 58.➪ tableau Classes de roches.
Encyclopédie Universelle. 2012.